jeudi, avril 28, 2005

Chez moi

C'est comme ça, en plus rose.



Pas de MAJ ce ouikende, la blonde reviendra en début de semaine pour de nouvelles aventures pleines de suspense et d'émotion. hum.

mardi, avril 26, 2005

Cerbère Mémère : Fan-art

dimanche, avril 24, 2005

Salade de saison

Un tout vieux dessin que j'aime bien, en attendant de trouver le temps de faire du nouveau.
(un tribute to Frantico est en préparation, mais bon sang, je dors quand, moi?)

( que celle qui n'a jamais traqué sa cellulite en cette saison me jette la première pierre...)

mercredi, avril 20, 2005

Aujourd'hui, j'apprends à faire des liens



Hé ben, c'est vachement plus difficile que le crochet

lundi, avril 18, 2005

la peau lisse

J'ai mis la couleur comme une cochonne, mais bon, faut tenir le rythme, hein :-))

samedi, avril 16, 2005

Il est évident que...

... toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé ne serait que pure coincidence, hein, bien sûr, qu'est-ce que vous allez imaginer, vous?

Ne quittez pas, je vous le passe

vendredi, avril 15, 2005

Pourquoi la vie c’est pas toujours comme ça?



Alors en cette fin de matinée, on a mille choses à faire, évidemment.
Seulement, voilà, on a ouvert un blog.
Et un blog, c’est bien connu, ça ne se remplit pas tout seul.

« T’es nul, comme fils »
C’est ce que j’ai rétorqué à Siméon hier matin après avoir supporté trois fois : « T’es nulle, comme Maman »

Eh ben, je m’en veux un peu, si vous voyez ce que je veux dire.

Je l’imagine à trente ans, sur un divan, il cause, il cause, il se demande vaguement pourquoi il est fâché avec moi depuis déjà deux ans, mais là, au moment qui nous préoccupe, il est en pleine digression sur la pluie qui lui fout le bourdon, et soudain, le flash : il a quatre ans et des brouettes, il est sur le chemin de l’école, il pleut juste assez pour mettre la capuche, seulement voilà, il veut pas, lui, mettre une capuche :ça le gêne, à cause de ses cheveux un peu longs qu’il a voulu nouer avec un élastique argenté, comme un surfer, genre.
Alors maman s’énerve un peu, déjà la queue-de-cheval, bon, c’est moyen, mais là, s’il faut remonter à la maison pour changer de sweat, en trouver un avec une capuche plus large, non mais fopadec, déjà qu’on est en retard, on va encore se faire engueuler (face à la directrice de l’école, maman a huit ans, il faut dire).
Alors c’est lâché : « t’es nulle, comme maman »
…… Grmbllll
Bis : « t’es nulle, comme maman »
……. Grrrrrmblllllll
Ter, desfois que :« t’es nulle, comme maman »
Et là, Maman a plus huit ans, elle en a quatre, elle lève un peu le menton, et hop, c’est dit :

« Eh ben toi,t’es nul, comme fils »
……………………………………


Je déteste les matins mouillés qui nous font raconter des âneries, si ça se trouve, s’il avait fait beau, je lui aurais dit, comme d’hab, comme je l’ai appris chez Edwige Dolto-Naouri : « Tu trouves que je suis une maman nulle, ça arrive, ça m’attriste un peu mais moi je t’aime et je fais de mon mieux et je suis même pas vexée et t’es même pas un fils nul, alors voilà, faisons-nous des bisous et tiens, séchons l’école et le boulot et allons chez Miquet »

Aaaarghhhh.
Je suis une mère sous-développée.

Mais c’est pas grave, j’ai un beau blog rose.

jeudi, avril 14, 2005

Je suis une grande fille



Je sais maintenant comment publier une photo.

L'humeur voyageuse

D'ordinaire, je suis une incorrigible casanière.

Mais ce soir, Ulysse n'a qu'à bien se tenir.
J'ai envie de faire les bagages à toute berzingue, de filer sur une autoroute un peu déserte, avec la fatigue qui s'accorde si bien aux feulements du moteur, et un vieux Lou Reed qui parle du jour parfait où l'on a bu de la sangria dans le parc.

J'ai envie d'aires d'autoroutes un peu crades, un soir d'été tiedasse, avec tous ces gens qui vont quelque part où je ne suis pas, et qui boivent du café-machine pour se filer le courage d'arriver chez mémé, à Palavas ou plus loin encore, Algesiras et ses promesses d'Afrique, le Portugal quitté il y a si longtemps, ou alors juste vendre des machines-outils dans le Puy-de-Dôme.

(J'aimerais bien mettre des photos, là, mais je crois être insuffisamment maligne pour faire ça sans ma copine Sib, grande prêtrese du oueb.Hier, j'ai réussi, pourtant, encore un des mystères de l'âme humaine: être incapable de récidiver ce qu'on a fait la veille sans (presque) y penser...)

Donc, nous étions en route,là, dans la moiteur d'une nuit de juin.
il serait presque deux heures du matin.Il faudrait songer à un hôtel.
Je dormirais un peu, sur son épaule, Lou Reed aurait passé la main à Joe Dassin, et j'ouvrirais à peine un oeil pour ânnoner d'une voix pâteuse qu'"on s'est aimés comme on se quitte", mais on n'en serait pas encore là, nous, noyés dans la tendresse des débuts, où on s'aime comme ça, sans même se dire que c'est pour la vie, juste tranquillement, naturellement, comme on fonce vers les plages sur un coup de tête.
Ce qui n'empêche pas d'écouter Joe Dassin.

Et puis on se dirait que non, c'est bête, on est bien lancés, qu'il reste trois cent petits kilomètres, qu'on peut y arriver, je te promets, je vais essayer de pas dormir.
De toute manière,il serait bien temps de dormir sur la plage, il n'y a pas grand-chose d'autre à y faire, finalement, un fois qu'on a poussé la témérité jusqu'à s'immerger le thorax presque entier en poussant des petits cris de surprise horrifiée, la mer, c'est froid, toujours, surtout en juin.

Alors on continuerait, d'arrêts-pipi en pauses-café, de Total en Esso, et on se fabriquerait comme ça un souvenir bien plus joli que les deux ou trois jours qui vont suivre, qui laisseront au mieux une trace en négatif sur la peau à peine hâlée, lorsqu'on retirera sa culotte.

mercredi, avril 13, 2005

Oh là là!

Je suis tout intimidée.
hum... bonjour.

Alorsvoilàehbienhumonditquoidanscescas-là?

Juste, par exemple, que ce serait bien qu'il fasse beau ici, que je vais essayer de faire en sorte de, qu'il faut s'imaginer un thé rouge qui fume, un petit coin de tapisserie orange et rose à fleurs, un bouquet d'anémones en fin de vie, alors voilà, on est chez moi, je me tortille sur mon canapé, un peu, nerveuse, c'est sûr, c'est pas tous les jours qu'on invite des inconnus dans sa maison.

Mais je suis bien contente, tout de même.
Soyez les bienvenus.